Robe de Armani Privé - Paris 6 juillet 2005 - Phenelope Wulff
Robe de Armani Privé - Paris 6 juillet 2005 - Phenelope Wulff


Note : le dialogue en bleu n'est pas de moi mais d'un défi d'écriture dont je ne me souviens plus à quel endroit du Web il se situe. Si vous avez l'adresse, n'hésitez pas à me l'écrire en commentaire.


— Oui ?
— J'ai cette peur ancestrale quand la nuit s'ébroue sous la Lune.
— Non.
— Rien pour me rassurer, me consoler ... j'ai envie de tes bras autour de moi, bien forts serrés.
— Mais, comme tu veux !
— Tu ne m'aides pas. Tu pourrais au moins t'approcher de moi.
— Ah bon !
— Ne fais pas l'étonnée.
— Mais non !
— Je t'aime comme l'eau le lac au lit.
— Non
— Ta négation de moi est une piqûre de rappel de ton non-amour.
— Pas cette fois.
— Tu te dénies comme une vipère se mue.
— Pourquoi pas.
— Ton venin s'imprègne dans nos draps.
— Ah, non !
— Et pourtant, regarde-nous par l'effet de nos miroirs...
— En effet.
— Tu avoues notre défaite...
— Peut-être.
— Alors, que t'importes mon état de peur. Je vais aller me pendre ... ailleurs ...
— Fais pour le mieux.
— Et toi reste au pieu.
— Oui.
— Fais de beaux rêves, fragile existence et amour de paille
— D'accord.
— Et pose ton premier mot sur le lever de soleil quand mon dernier sera déjà du passé.
— C'est ça.
— Oui, c'est ça, ignoble indifférence.
— A tout à l'heure.
— A ta pendaison ...

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